Concordia University

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The Inner Space / The Outer Place (Espace intime / place publique)
L'éducation artistique communautaire à Concordia

Du 10 au 28 novembre

Cette exposition souligne les pratiques individuelles et les collaborations entre étudiants actuels et diplômés des programmes de BFA et de MFA en éducation artistique, célébrant ainsi la diversité des liens communautaires établis et la richesse de ces associations. Elle aura lieu dans le cadre de la conférence annuelle de la Société canadienne d'éducation par l'art qui se tiendra à Concordia et à McGill du 6 au 8 novembre 2008. Ce sera l'occasion de souligner les réalisations du Département auprès de chercheurs invités et d'éducateurs en art venus d'un bout à l'autre du Canada.

L’œuvre et la main-d’œuvre
Créée par un groupe du Centre d’éducation des adultes de la Petite-Bourgogne et de Saint-Henri (CEDA) dans le cadre de son programme d’alphabétisation, en collaboration avec Adriana de Oliveira, Catherine Sylvain et Danielle Arcand, afin de souligner le 35e anniversaire du Centre et le rôle fondamental qu’il a joué dans la vie des participants. Cette œuvre est le fruit d’un partenariat de trois ans (2005-2008) entre le Centre des arts actuels (SKOL), autogéré par des étudiants, et le CEDA.
Co-créateurs : Catherine Sylvain, Adriana de Oliveira, Gérald Allaire, Danielle Arcand, Lise Cyr, Yves D’Aragon, Roland Cyr, Yves Doyon, Mina Mazzer, Henriette Robertson, Siria Vargas

Adriana de Oliveira (MA, Éducation artistique, 2001)

Rideaux pour la Mission Old Brewery
Fabriqués par les hommes du Centre de jour St-James pour permettre plus d’intimité dans les dortoirs de la Mission Old Brewery (refuge pour les sans-abri montréalais). Dans le cadre du programme d’éducation artistique de Concordia, les étudiants ont ainsi donné aux sans-logis l’occasion de s’impliquer dans la communauté grâce à l’art afin de retrouver un sentiment d’appartenance.
Participants : Danny Cattelain, Jimmy Daskalopoulos, Steven Brodkin, Paul Hicks, Richard Mukshowa, Sacha Braun, Charles Daguy, Jonathan Bowles, Alexandra Cuellar

Carol Beer (MA, Éducation artistique, 2004) et Janette Haggar (MA, Éducation artistique, 2000)

Sharing their World: Mixed Media Approaches to Storytelling
(Se raconter par la mixité des approches artistiques)

Exploré dans le cadre des projets FOCUS (Finding Oral Culture and Urban Stories, Milwaukee, WI) et The Power to Believe (Peterborough, Ont.), ce processus de création et de réflexion examine comment la photographie et le fait d’écrire ou de raconter des histoires peuvent aider les jeunes à partager leurs idées, préoccupations, vécu personnel et familial ainsi que leurs expériences, que ce soit en classe ou au sein de la collectivité. Les participants ont ainsi appris à mieux se connaître et à comprendre leur place dans la société. Mary Ladky (PhD, Sciences de l’éducation, OISE – Institut d’études pédagogiques de l’Ontario)
Miriam Davidson (PhD, Éducation artistique, 2000)






Sitter (modèle)

Axée sur l’art du portrait et les interactions qui se créent entre le peintre et son modèle, l’œuvre illustre la ressemblance du sujet, en mettant l’accent sur son agitation, son inconfort physique et son ennui durant la pose. L’animation traduit ainsi l’authenticité du modèle tandis que la temporalité de l’œuvre reflète l’espace social d’une séance de portrait. La relation avec l’autre raconte une histoire et en appelle à la question de l’essence et de la ressemblance, au cœur du discours traditionnel sur l’art du portrait.
Hyo-Min Park (MA, Éducation artistique, 2008)

Cinq minutes en ballon
Objet lent et gracieux s’il en est, la montgolfière est en nette opposition avec le chaos d’un monde en pleine effervescence. Confiné dans la vitrine de la galerie où il ne peut se déployer à pleine capacité, le ballon à air chaud est gonflé par des ventilateurs. Si la présentation de la montgolfière est inhabituelle et le système de soufflerie inadéquat, voire incongru, il est tout de même possible de s’imaginer à son bord, en plein air. Le lieu et la mise en contexte permettent en effet à l’imagination du spectateur d’osciller entre réalité et fiction, espace intérieur et place publique. 
Martine Galarneau (MA, Éducation artistique, 2008)

Hidden (Home) (Jardin secret)
Centrée sur les liens entre mon rôle de peintre, de photographe et de sculptrice, cette installation met l’accent sur l’acte de recréation. La juxtaposition du tableau, de la source photographique et de la sculpture exprime visuellement un paradoxe. En présentant des points de vue et des perspectives multiples, j’explore la relativité de mes expériences en utilisant un médium différent et en abordant mon sujet sous un angle nouveau chaque fois. La comparaison met en relation un avant et un après, illustrant par là même la complexité de l’interprétation.
Natalie LeBlanc (MA, Éducation artistique, 2008)

Il y a…
Je me suis souvent interrogée sur ce corps où prend lieu ma perception du monde, la façon dont je le vois et le ressens. Dans mon esprit, je puise à même mes connaissances pour mieux le comprendre. Et pourtant, tant de facettes de mon existence restent insoupçonnées. Enfouis dans l’inconscient, mon vécu et bon nombre de mes souvenirs peuvent très bien ne jamais refaire surface. J’ai l’impression que ma démarche artistique est liée au désir de mémoire. C’est pourquoi je me concentre sur la corrélation entre ma perception intérieure et extérieure, qui m’a permis d’embrasser pleinement la vie par les sens.
Lynn Millette (PhD, Éducation artistique, 2006)

La robe est une transition, la robe est la voix
Visant à explorer et à appliquer la théorie de la métaphore conceptuelle en tant que méthode de recherche et de création, les robes de papier m’ont permis de me pencher notamment sur la métaphore d’orientation et la métaphore ontologique. Pour moi, la robe est la frontière et le porte-voix qui témoigne de ma relation avec mon environnement. C’est en couches multiples que les connaissances, le vécu, l’approche créative et la recherche, éprouvées de l’intérieur ou de l’extérieur, se sont amalgamés à la robe pour former une expérience particulière à chaque passage. 
Katherine Rochon (MA, Éducation artistique, 2007)


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