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MOVING THE GALLERYL'installation Moving The Gallery propose un rapprochement entre les méthodes. Mettant en avant deux pratiques distinctes qui impliquent un mouvement formel et conceptuel, elle représente une évolution dans l'espace de la galerie. L'échange commence par une exposition en duo le soir du vernissage pour ensuite prendre la forme de contact improvisation pendant la performance. Que se passe-t-il lorsque deux pratiques se rapprochent l'une de l'autre? Que se passe-t-il aux points de contact et tout autour? L'artiste multidisciplinaire Emma Waltraud Howes poursuit une réflexion sur la relation entre le corps, le confinement et la ma î trise de soi. Ses bases en ballet, en danse moderne contemporaine, en arts visuels et en critique culturelle nourrissent sa pratique courante et l'aident à exploiter les interstices au sein desquels celles-ci culminent. Par le biais d'une étude précise sur le mouvement, la chorégraphe met son inspiration au service de la construction de prothèses cumulatives. Ces structures font directement référence au corps et à la chair en lien avec l'architecture et l'arche scénique de l'espace thé â tral : deux milieux qui encadrent le corps en relation avec l'espace, qui influencent le mouvement au cœur des corps sociaux et qui affectent l'engagement social. C'est à la fois une critique de ces structures et un engagement actif dans celles-ci. Emma Waltraud Howes a fait des performances au Canada et à l'étranger à l'occasion des festivals de performance Performance Mix (New York) et Mois de la Performance (Montréal), et dans le cadre de résidences axées sur les performances in situ à Visualeyez 2007 (Edmonton) et au Centre d'essai en art actuel 3 e impérial (Granby), ainsi qu'à la Galerie FOFA et au MAI (Montréal). Ses vidéos sont largement distribuées par Video Out (Vancouver) et Groupe Intervention Vidéo (Montréal). Cette année, elle s'est vu octroyer une allocation du Centre interuniversitaire des arts médiatiques pour son projet de recherche-création en cours : Plastic Optimism: A Practice in Enabling Constraints . Caroline Boileau vit et travaille à Montréal où elle étudie à la ma î trise en beaux-arts en médias libres à l'Université Concordia. Depuis 1998, elle a réalisé une série d'installations in situ dans la pharmacie d'un h ô pital de Montréal et participé à des résidences au Canada et en Europe : Surface , au Banff Centre for the Arts (Alberta), en 1999; Mémoire vive , au centre DARE-DARE et au Centre d'histoire de Montréal, en 2002; Party de famille , au centre d'artistes Le Lobe à Chicoutimi (Québec), en 2003, et Mémoires sauvées du vent , au Centre d'essai en art actuel 3 e impérial de Granby (Québec), en 2005-2006; au Centro Cultural Antiguo Instituto de Gijon (Espagne) dans le programme MAP-Pépinières européennes pour jeunes artistes, en 2002-2003, et au Forum européen de la jeune création , à Graz (Autriche), en 2003. En 2000, avec Stéphane Gilot, elle a piloté l'exposition L'algèbre d'Ariane , à laquelle elle a aussi participé. Il s'agit d'un projet d'échange et de coopération réunissant 12 artistes de Montréal et de Liège au Centre Les Brasseurs de Liège, puis au centre DARE-DARE (Montréal). Elle a présenté ses œuvres dans des expositions collectives au Canada, en Belgique, en Espagne, en Autriche, en Finlande et au Brésil.
Lundi : 10 h - 12 h |
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