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FOFA
7 septembre – 1er octobre
La rentrée : The Return
Septembre marque le retour en classe de 35 000 étudiants au cœur du centre-ville. Notre programmation 2010 se veut à l’image de ce changement palpable par le truchement de présentations polyphoniques
qui témoignent de l’ampleur de la pratique en beaux-arts et du potentiel de la Galerie FOFA. Ces
présentations seront exposées dans quatre différents sites, allant
des corridors du pavillon EV aux vitrines de la rue Sainte-Catherine
L’installation Possible Movements se compose de sept projections stéréoscopiques dans lesquelles les fenêtres
des vitrines deviennent l’écran et les lentilles chromées permettant aux images animées par ordinateur
d’apparaître en trois dimensions.
Possible Movements propose des approches innovantes à la représentation de sites patrimoniaux en
mettant en valeur des éléments verbalement indescriptibles tels que
la temporalité, la simultanéité et la perception spatiale.
Les projections montrent la chapelle de la maison mère des Sœurs Grises, qui
abritera sous peu la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia. Les techniques de photographie stéréoscopique, développées
parallèlement à la construction de la chapelle, permettent de transporter
le public dans des temporalités virtuelles et ré-imaginées. L’illusion d’objectivité créée par le réalisme des photos n’est cependant pas le but visé par l’œuvre. Les artistes ont plutôt cherché à superposer matériel d’archives, temporalité et mouvements photographiques novateurs entremêlés de considérations
matérielles et spatiales. Leur objectif? Proposer un voyage virtuel
à travers le temps et l’espace qui explore les multiples significations culturelles du site.
Melanie Authier (galerie principale)
Nobody’s Geometry se compose de six nouvelles peintures à grande échelle. Individuellement, elles
rassemblent chacune des contradictions visuelles à l’intérieur d’un même espace imaginaire, et collectivement, elles créent un échange dynamique
et rivalisent d’ordre. Ces contradictions opposent l’artificiel à l’organique, le technologique au naturel, le plat à la profondeur, les couleurs
synthétiques aux teintes naturelles, le chaos au contrôle, le sublime
au banal.
Selon Melanie Authier :
« Les conventions de la beauté et du sublime, qui existent depuis le XVIIIe siècle, peuvent être remises en question dans un contexte contemporain. Les mouvements
artistiques du pittoresque et du sublime ont servi de symptômes précoces
à la conception de la relation continue avec la nature et le paysage
comme notion romantique appartenant au passé. Le concept de Nature
est une catégorie provisoire et idéologique. Mes peintures traitent
de l’idée de “nature” en tant que construction sociale médiatisée. »
Remarque : L’œuvre s’accompagne d’un texte de James D. Campbell
Rosalie D. Gagné (Boîte noire)
Règne Artificiel est une installation contextuelle qui renvoie à l’architecture réceptive. À cette occasion, la Boîte noire accueille un réseau
de petits objets gonflables qui s’animent lentement dans un mouvement d’expansion et de contraction, à l’image de la respiration. La structure en elle-même semble représenter des sortes
de plantes organiques, mais elle est en fait constituée de feuilles
de plastique transparent animées mécaniquement. Par ses contradictions
matérielles et ses qualités immersives et étranges, Règne Artificiel cherche à harmoniser le monde artificiel et les processus naturels qui séduisent
et repoussent tout à la fois.
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carman/cherniack/russo
Réalisée par trois artistes, [insert title here] est une œuvre de collaboration qui fait voir le côté artistique d’un certain travail administratif. Le trio cherche à acquérir des compétences
pratiques afin d’accéder à l’information recherchée et à trouver lieu dans lequel créer une relation contextuelle.
Pour ce faire, il revisite la conception du lettrage de vinyle ayant
servi à promouvoir la programmation de la Galerie FOFA. Il montre ainsi
la manière dont les signes et les textes didactiques professionnalisent
et encadrent les œuvres jusqu’à en devenir parfois partie intégrante.
Leur recherche, qui débute dans les fichiers d’archives de la Galerie, sera présentée dans les vitrines de la rue Sainte-Catherine.
Ce lieu tout indiqué mettra de l’avant la nature publique des textes et leur rôle dans la représentation et la
communication des œuvres d’art et des programmations publiques. Les artistes offriront par ailleurs un atelier
sur la conception, l’application et le lettrage de vinyle dans une optique artistique et ludique.
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