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FOFA
7 septembre – 1er octobre

La rentrée : The Return

Septembre marque le retour en classe de 35 000 étudiants au cœur du centre-ville. Notre programmation 2010 se veut à l’image de ce changement palpable par le truchement de présentations polyphoniques qui témoignent de l’ampleur de la pratique en beaux-arts et du potentiel de la Galerie FOFA. Ces présentations seront exposées dans quatre différents sites, allant des corridors du pavillon EV aux vitrines de la rue Sainte-Catherine



VITRINES DU CORRIDOR YORK
Laboratoire de recherche Possible movements: MARIELLE NITOSLAWSKA / ALISON REIKO LOADER /JANE TINGLEY / SUZIE SYNOTT

GALERIE PRINCIPALE
Nobody's Geometry: MELANIE AUTHIER

BOÎTE NOIRE
Règne artificiel: ROSALIE D. GAGNÉ

VITRINES DE LA RUE SAINTE-CATHERINE
[insert title here]: JENNIFER CHERNIACK/CARISSA CARMAN/ SABRINA RUSSO
Étudiantes à la MFA, Médias libres, Fibres et Médias d’impression

L’installation Possible Movements se compose de sept projections stéréoscopiques dans lesquelles les fenêtres des vitrines deviennent l’écran et les lentilles chromées permettant aux images animées par ordinateur d’apparaître en trois dimensions.

 

Possible Movements propose des approches innovantes à la représentation de sites patrimoniaux en mettant en valeur des éléments verbalement indescriptibles tels que la temporalité, la simultanéité et la perception spatiale. 

 

Les projections montrent la chapelle de la maison mère des Sœurs Grises, qui abritera sous peu la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia. Les techniques de photographie stéréoscopique, développées parallèlement à la construction de la chapelle, permettent de transporter le public dans des temporalités virtuelles et ré-imaginées. L’illusion d’objectivité créée par le réalisme des photos n’est cependant pas le but visé par l’œuvre. Les artistes ont plutôt cherché à superposer matériel d’archives, temporalité et mouvements photographiques novateurs entremêlés de considérations matérielles et spatiales. Leur objectif? Proposer un voyage virtuel à travers le temps et l’espace qui explore les multiples significations culturelles du site.

 

Melanie Authier (galerie principale)

Nobody’s Geometry se compose de six nouvelles peintures à grande échelle. Individuellement, elles rassemblent chacune des contradictions visuelles à l’intérieur d’un même espace imaginaire, et collectivement, elles créent un échange dynamique et rivalisent d’ordre. Ces contradictions opposent l’artificiel à l’organique, le technologique au naturel, le plat à la profondeur, les couleurs synthétiques aux teintes naturelles, le chaos au contrôle, le sublime au banal.

 

Selon Melanie Authier :

« Les conventions de la beauté et du sublime, qui existent depuis le XVIIIe siècle, peuvent être remises en question dans un contexte contemporain. Les mouvements artistiques du pittoresque et du sublime ont servi de symptômes précoces à la conception de la relation continue avec la nature et le paysage comme notion romantique appartenant au passé. Le concept de Nature est une catégorie provisoire et idéologique. Mes peintures traitent de l’idée de “nature” en tant que construction sociale médiatisée. »

Remarque : L’œuvre s’accompagne d’un texte de James D. Campbell

 

 

Rosalie D. Gagné (Boîte noire)

Règne Artificiel est une installation contextuelle qui renvoie à l’architecture réceptive. À cette occasion, la Boîte noire accueille un réseau de petits objets gonflables qui s’animent lentement dans un mouvement d’expansion et de contraction, à l’image de la respiration. La structure en elle-même semble représenter des sortes de plantes organiques, mais elle est en fait constituée de feuilles de plastique transparent animées mécaniquement. Par ses contradictions matérielles et ses qualités immersives et étranges, Règne Artificiel cherche à harmoniser le monde artificiel et les processus naturels qui séduisent et repoussent tout à la fois.

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carman/cherniack/russo

 

Réalisée par trois artistes, [insert title here] est une œuvre de collaboration qui fait voir le côté artistique d’un certain travail administratif. Le trio cherche à acquérir des compétences pratiques afin d’accéder à l’information recherchée et à trouver lieu dans lequel créer une relation contextuelle. Pour ce faire, il revisite la conception du lettrage de vinyle ayant servi à promouvoir la programmation de la Galerie FOFA. Il montre ainsi la manière dont les signes et les textes didactiques professionnalisent et encadrent les œuvres jusqu’à en devenir parfois partie intégrante.

Leur recherche, qui débute dans les fichiers d’archives de la Galerie, sera présentée dans les vitrines de la rue Sainte-Catherine. Ce lieu tout indiqué mettra de l’avant la nature publique des textes et leur rôle dans la représentation et la communication des œuvres d’art et des programmations publiques. Les artistes offriront par ailleurs un atelier sur la conception, l’application et le lettrage de vinyle dans une optique artistique et ludique.



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