François Morelli

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François Morelli

MOONWALK

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"Performative actions are essential to François Morelli’s interdisciplinary practice. His earliest walks were conceptual transcriptions of material process. With canvases wrapped around his feet, the friction of his body meeting the ground became the art. These worn canvases in Earth Walk, 1974, referenced the history of non‑objective painting. Over the next three decades, his walks challenged the durational and relational limits of the social and physical body as he encountered borders, conventions and intersubjectivity. His travels and performances with sculptural artifacts were peripatetic events touching on identity, migration, territory, nationalism and sexuality. Migration, 1984, Transatlantic Walk, 1985, and Trans Cultural Cycle, 1986 – 1987, were private forms of resistance taking place on three continents in an attempt to realign history with artistic content and intention. Moon Walks, 2010 – 2011, marks a more discreet iconoclast’s leap into the last frontier, that “outer space” between Neil Armstrong’s “One small step for man, one giant leap for mankind,” of 1969, and Michael Jackson’s Moonwalks. Walking in their footsteps with one foot wrapped in a Moon Flag, Morelli examines the poetic possibilities of this displacement."

Fraser, Marie. et al. The Québec Triennial 2011: The Work Ahead of Us. Montréal: Musée d'art contemporain de Montréal, 2011.

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“ Les actions performatives sont fondamentales à la pratique interdisciplinaire de François Morelli. Ses premières marches se voulaient des transcriptions conceptuelles d’un processus matériel. Avec des toiles enroulées autour des pieds, la friction de son corps avec le sol se transformait en art. Les toiles usées dans Earth Walk, en 1974, renvoyaient à l’histoire de la peinture non objective. Au cours des trois décennies suivantes, ses marches ont remis en question les limites de la durée et de la relation de son corps social et physique, alors qu’il est confronté à des frontières, à des conventions et à l’intersubjectivité. Ses voyages et ses performances avec des artéfacts sculpturaux prenaient la forme d’événements ambulants abordant les notions d’identité, de migration, de territoire, de nationalisme et de sexualité. Migration, en 1984, Transatlantic Walk, en 1985, et Trans Cultural Cycle, en 1986 – 1987, mettaient en oeuvre des formes privées de résistance qui ont pris place sur trois continents, dans une tentative de réaligner l’histoire avec le contenu et l’intention artistiques. Moon Walks, en 2010 – 2011, marque une incursion plus discrète dans la « dernière frontière », dans l’espace entre le « petit pas pour l’homme, [et le] grand pas pour l’humanité », de Neil Armstrong, en 1969, et les Moonwalks de Michael Jackson. Marchant dans leurs pas, un pied enveloppé dans un drapeau lunaire, Morelli explore les possibilités poétiques d’un tel déplacement.”

Fraser, Marie. et al. La Triennale québécoise 2011: Le travail qui nous attend. Montréal: Musée d'art contemporain de Montréal, 2011.

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